Comparatif des meilleurs casques Bluetooth

Parmi les autres nouveautés, on note la présence d’un meilleur processeur Bluetooth qui autorise la connexion multipoint, mais est également bien plus réactif que le précèdent avec les commandes tactiles et gestuelles.

Pour le reste, le Sony WH-1000XM4 est un petit bijou à bien des égards : son ergonomie impeccable, sa précision et ses performances sonores, son excellente autonomie et sa réduction active de bruit en font un choix de premier plan pour qui souhaite profiter au mieux de sa musique partout et tout le temps.

Point faible cependant : son prix. Lancé à 379 €, la facture est salée. Cependant on le trouve souvent en promotion à moins de 300 €.

Enfin, ceux qui veulent réaliser quelques économies peuvent se tourner vers le WH-1000XM3, tout aussi bon en matière de son, mais sans les nouveautés que nous venons de citer.

Les commandes tactiles sont au programme, avec des gestes simples et efficaces, sans faire l’impasse pour autant sur ses 3 commandes classiques qui permettent d’activer la réduction de bruit, de gérer la connexion Bluetooth et d’invoquer Alexa, Google Assistant, ou Siri. Le tout est accompagné par une application (qui nécessite un compte) et qui permet d’ajuster finement les réglages et paramètres de ce casque.

Concernant les performances audio, pas de doutes possibles : c’est du Bose. La signature sonore est extrêmement typée, comme de coutume avec la marque américaine. Le son est parfaitement défini et la scène sonore relativement précise et détaillée, pas de problème à ce niveau. Cependant les graves et médiums sont bien trop généreux, en tout cas à notre goût. Choisir un casque Bose c’est donc choisir en connaissance de cause une signature sonore qui est loin d’être neutre.

Pour terminer, on ne peut que constater l’efficacité de la réduction de bruit active. Sur cette catégorie, le Bose Headphones 700 fait surement aussi bien que le modèle Sony présenté ci-dessus. Ce casque propose d’ailleurs l’un des meilleurs kits mains libres du marché, avec une restitution vocale parfaite et des bruits parasites réduits au minimum.

Pour l’avoir testé de nombreuses heures, je dois cependant bien constater que confort et ergonomie ne sont pas ses points forts. À savoir que les coussinets, malgré leur forme circum-aural, sont un peu trop étroits dans mon cas, tandis que l’ergonomie globale n’est pas des meilleurs avec ses 6 boutons qui apportent un peu de confusion.

Le son est cependant son grand point fort : difficile de faire mieux sur cette gamme de prix. L’isolation passive est formidable, la restitution sonore jouit d’un équilibre parfait, le rendu est riche et détaillé, la scène sonore large et bien définie ; c’est clairement un régal et retrouver de telles qualités audio sur un casque sans fil à ce tarif est assez rare, ce pour quoi le Focal Listen Wireless mérite encore tout à fait sa place dans notre comparatif.

Passez cela, sachez tout de même que ce casque ne brille pas sur la partie kit mains libres, son micro est médiocre. L’autonomie est par contre bien respectée : comptez 20 heures voir plus selon votre volume d’écoute.

L’ergonomie est malgré tout au rendez-vous, notamment grâce à ses oreillettes pivotantes, que vous pouvez laisser reposer autour de votre cou, ou encore sa structure pliable, un bon point pour son transport. Côté confort, pas grand-chose à reprocher à ce casque, si ce n’est peut-être de peser un peu plus lourd sur la balance que la moyenne des casques nomades.

Ses qualités sont cependant bien ailleurs : dans son autonomie d’abord, bien au-dessus de la moyenne (40 heures), et bien évidemment dans le son qu’il produit, proche d’un vrai casque Hi-Fi. Le fabricant fait en effet preuve d’une véritable maîtrise à ce sujet, le mot est d’ailleurs bien choisi puisque Audio-Technica parvient ici à offrir un excellent compromis entre une restitution un poil généreuse et une signature trop équilibrée et neutre, un rendu qui est cependant le point fort des casques de monitoring du fabricant japonais. Cela signifie que vous pouvez bien sûr compter sur la précision de l’ensemble du spectre, sur une excellente stéréophonie, en profitant également d’un rendu qui ne manque pas d’une certaine chaleur et de rondeur sur les basses.

Point faible cependant du côté du Bluetooth : pas de connexion multipoint, c’est dommage.

Ce casque sans fil Sennheiser est cependant différent de la majorité des casques de ce fabricant. Pourquoi ? Car il s’agit d’un modèle d’entrée de gamme, vendu moins de 100 € ! On le trouve même aux alentours de 90 € à l’heure où j’écris ses lignes.

Pas de merveilles à ce tarif, mais un rapport qualité / prix très convaincant pour ceux qui n’ont pas le budget pour aller voir plus haut, notamment avec le très haut de gamme Momentum 3 Wireless , l’HD 450BT, ou encore le PXC 550-II qui sont trois références que nous aurions pu vous proposer ici.

Le HD 350 BT propose déjà une très bonne expérience en matière de look, de confort et d’ergonomie ; il profite bien sûr de la qualité d’assemblage et de finition du fabricant, dont la réputation n’est plus à faire. Son rendu sonore est vivant et dynamique avec de belles basses et une bonne précision sur les médiums. C’est un peu moins le cas si l’on évoque les aigus, ou encore les basses fréquences qui ont tendance à se déformer, ce qui est surtout le cas à un volume d’écoute élevé. Dans l’ensemble, la restitution est bonne pour ce tarif, mais est encore loin de détrôner un Focal Listen Wireless, vendu seulement 20 € de plus.

Le Sennheiser HD 350 BT dispose toutefois d’autres qualités, avec une autonomie conséquente (30 heures) et un kit mains libres suffisamment efficace pour prendre des appels à l’extérieur.

Ce Jabra Elite 85H répond bien à la règle. Le son est flatteur, notamment dans les basses, même si sa définition laisse à désirer dans les aigus. De manière globale le rendu est donc précis, seuls les aigus sonnent de manière quelque peu artificielle. Quoi qu’il en soit, l’écoute est très agréable et ce petit manque que nous pointons du doigt devrait surtout déranger les audiophiles.

Là où Jabra frappe fort, c’est bien entendu au niveau des fonctionnalités, de la connectivité (multipoint) et de l’autonomie. Sur ce dernier point, l’Elite 85h est très généreux avec environ 40 heures d’autonomie. Parmi les fonctionnalités, nous apprécions beaucoup le fait de pouvoir allumer et éteindre le casque en tournant simplement l’oreillette droite, idem pour le capteur de présence, ainsi que ses boutons efficaces et facilement accessibles. Son mode mains libres et sa réduction de bruit active sont deux autres critères importants et très bien gérés ici.

Nous avons donc affaire à un produit qui rogne sur à peu près tous les aspects. Son autonomie n’est pas folle, tout comme ses commandes peu intuitives ou encore son isolation passive et son kit mains libres, à mille lieues de l’efficacité du Jabra Elite 85h.

Mais le Jabra Move se porte avec beaucoup d’aisance, sans jamais venir nous fatiguer même après une session de plusieurs heures. Sa légèreté et sa souplesse sont un avantage certain face à d’autres modèles dont l’ergonomie est douteuse. Le Jabra Move est un casque facile à vivre.

Du côté du son, pas de merveilles, mais un rendu globalement maîtrisé. Les basses sont rondes, mais manquent de précision, tandis que le reste du spectre est plutôt équilibré et bien défini, avec une belle largeur de scène et une stéréophonie agréable. Bref, une performance en retrait par rapport à des casques plus onéreux, mais tout à fait crédible avec une belle sonorité pour ce tarif.

On y retrouve des points faibles identiques au Jabra Move, notamment avec une autonomie qui aura du mal à tenir toute une journée (entre 10 et 12 heures) bien que la fiche technique annonce 16 heures. Toutefois, il fait moins bien que le Jabra sur certains points, notamment l’ergonomie un peu au rabais et une conception entièrement plastique. La légèreté est cependant au rendez-vous, un bon point pour le confort.

Concernant l’audio, la signature sonore devrait satisfaire les amoureux de basses, avec une meilleure précision que le Jabra Move. Comparé à ce dernier, le JBL Tune500 est cependant en retrait sur la scène sonore, un peu moins large et définie et un certain manque d’équilibre sur les aigus. Hormis cela, nous avons affaire à un bon prétendant pour ce tarif, proposant un son tout à fait correct, meilleur que sur la plupart des casques dans cette tranche de prix.

Parmi ses qualités, on note d’abord une très bonne expérience audio, malgré une signature sonore qui ne plaira pas à tout le monde. Le Beats Solo Pro est en effet un casque très généreux sur les basses, le rendu est chaleureux et percutant, chose à prendre en considération selon vos préférences en la matière. Passer ce cap, force est de constater que le Solo Pro dispense un rendu audio de qualité, digne d’un produit de ce tarif.

L’autonomie et la réduction de bruit active sont deux autres de ses bons points. La durée de vie de la batterie ne détrône pas les meilleurs casques à ce niveau, mais est très correcte ; la réduction de bruit est quant à elle très efficace. En revanche, le mode mains libres n’est pas des mieux géré lorsqu’il s’agit de passer des appels à l’extérieur, dans un environnement bruyant.

Enfin, ce casque peut aussi bien être utilisé avec Android et iOS, mais présente des avantages indéniables pour les propriétaires de produits à la pomme, grâce à sa puce H1 d’Apple. Celle-ci permet une utilisation plus intuitive avec un iPhone et propose des fonctionnalités supplémentaires. Gros point faible cependant : le casque dispose uniquement d’un port Lightning ; Apple propose un câble audio Lightning vers mini-jack 3,5 mm … vendu séparément contre la somme de 39 €. De l’abus ? Selon moi oui, clairement, et c’est malheureusement une « méthode » commerciale que l’on constate bien trop chez Apple.e

Comme tout casque qui s’inspire plus du monde audiophile que des périphériques purement nomades, le Shure Aonic 50 conserve un design et une conception qui n’est pas tout à fait compact, un peu à l’instar d’un Audio-Technica ATH-M50xBT. On y trouve donc une structure qui associe métal et plastique, un poids élevé (350 grammes), et un design pas de plus facile à transporter puisqu’il n’est pas pliable. Le confort est toutefois au rendez-vous, mais peut fatiguer en raison du poids.

Sa restitution sonore est par contre tout bonnement irréprochable pour un casque Bluetooth. On saluera d’abord la prise en charge de la grande majorité des codecs, mais surtout un rendu fidèle et précis en toute circonstance. La signature sonore n’est cependant pas tout à fait neutre avec des médiums et des aigus bien mis en avant, peut-être au détriment de basses qui restent néanmoins agréables à l’écoute malgré leur manque de rondeur.

Il est clair que l’Aonic 50 est à l’opposé d’un modèle comme le Beats Solo Pro, et il risque de ne pas convenir à ceux qui aiment les basses à outrance.

Pour résumer, le Shure Aonic 50 n’est pas le casque nomade par excellence, loin de là, notamment en raison d’une ANC et d’une autonomie trop juste et d’une ergonomie en retrait, mais propose l’une des toutes meilleures expériences d’écoute dans la catégorie des casques Bluetooth.