Il existe un genre de jeux vidéo qui semble ne pas connaître la crise et pour lequel l’engouement des joueurs ne s’est jamais démenti. Les fans de la série Ages Of Empires ou d’Assassin’s Creed vous le diront : il n’y a rien de plus immersif qu’un jeu dont l’action se déroule dans une période historique lointaine.
La technologie ayant progressé, le joueur a aujourd’hui accès à de nombreux chefs-d’œuvre qui offrent des centaines d’heures d’amusement, tout en étant instructifs. L’acuité historique des jeux est-elle exacte pour autant ?
Même si ces derniers se permettent souvent des libertés et qu’ils privilégient souvent le côté action au détriment de la réalité historique, il est toujours intéressant de se pencher sur l’un de ses titres cultes sur console, mobile ou PC. Nous vous dévoilons ici les raisons pour lesquelles le jeu vidéo historique est un segment de l’industrie qui regorge de pépites.
Les grands noms du jeu vidéo historique
Les joueurs les plus expérimentés d’entre nous se souviennent des premiers émois sur PC. À l’époque, les deux “points’n click” de qualité se disputent la place du jeu vidéo historique le plus complet. Il s’agit de “Versailles, Complot à la Cour du Roi-Soleil”, et d’“Égypte, L’énigme de la Tombe Royale”, tous deux conçus par le développeur Cryo. Ces jeux feront des émules en imposant un mix d’aventure, de précision historique et d’énigmes assez retorses pour décourager les joueurs qui n’avaient encore pas le secours d’Internet.
Ages of Empires reste la série de stratégies la plus haletante. Une génération de joueurs en sait plus aujourd’hui sur les empires perses et ottomans que ne leur en ont appris les livres d’histoire. Les jeux médiévaux sont aussi abondamment représentés et permettent aux joueurs de se plonger dans une époque qui fait la part belle aux combats et aux chevaliers.
(c) Pixabay
Un pouvoir immersif toujours plus complet
Au tournant des années 2000, le jeu vidéo historique offre des possibilités techniques qui favorisent l’immersion. L’héroïne qui caractérise le plus cette soif d’aventure est Lara Croft, la belle aventurière de Tomb Raider qui arpente sépultures et temples secrets. Certes, la précision historique est laissée de côté pour de l’action pure et les énigmes percutantes, mais il est évident que la série a donné le goût de l’histoire à de nombreux joueurs.
Quant à la série des Assassin’s Creed, une partie de son succès vient de la précision de son ressenti historique, puisque le héros se déplace dans des villes historiques reconstituées. Jérusalem, Constantinople, ou même Alexandrie : la série revisite des cités antiques avec un travail de recherche énorme et elle apporte une lumière nouvelle sur des événements historiques cruciaux, comme la Boston Tea Party ou la Révolution Française.
Assassin’s Creed, c’est un peu de l’histoire boostée aux stéroïdes, mais il existe pléthore d’autres titres qui revisitent l’histoire avec une approche moins spectaculaire. D’autres titres comme la simulation d’époque biblique I Am Jesus Christ sont là pour le fun, mais restent néanmoins instructifs.
Un pan éducatif jamais démenti
Le jeu vidéo historique comble-t-il un manque d’éducation historique que l’on constate au collège et au lycée ? Nous sommes tentés de le croire, pour la bonne raison que les programmes scolaires ne sauraient s’étendre sur toutes les périodes historiques sans faire l’impasse sur des points importants.
Il est donc admis qu’un joueur peut trouver de nombreux éléments culturels et éducatifs en puisant dans les références vidéoludiques actuelles. La série God of War, par exemple, renseigne plus sur le panthéon des dieux grecs, romains et même nordiques qu’un cours de latin. La profusion d’images fortes, voire d’une violence extrême, peut paraître rebutante, mais cette violence exagérée marque l’esprit du joueur qui, finalement, se souviendra de quelques bribes historiques des temps anciens, alors que ses cahiers d’école ne sont plus qu’un lointain souvenir.
Le monde du jeu vidéo offre donc des possibilités illimitées de s’enrichir culturellement et nous vous recommandons des simulations de combat ou de survie au Moyen-Âge ou à l’époque romaine pour vivre l’histoire d’une manière différente et moins didactique.
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