Le 20 mai prochain, Anne Hidalgo actuelle Maire de Paris offrira à 300 start-up françaises la possibilité de rencontrer de nombreux acteurs du monde entrepreneurial à savoir, des investisseurs mais aussi leurs futurs partenaires, clients, fournisseurs.

Ces start-up représentent en effet l’avenir de l’entreprenariat français.

Et pour cause, l’on observe un accroissement de jeunes entrepreneurs de talents marchant sur les traces de leurs prédécesseurs à l’origine de start-up ayant connu un succès notoire dont PriceMinister, Meetic, Viadeo ou encore Dailymotion.

A ce titre, nombreuses d’entre elles intéressent les investisseurs. Et si les investisseurs particuliers se montrent parfois frileux, ces entrepreneurs téméraires peuvent toujours compter sur le financement participatif, plus connu sous le nom de « crowdfunding ». Ce système permet de mettre en relation des porteurs de projets et des investisseurs de toutes sortes, ces derniers prêtant des fonds en vue de voir ces projets se concrétiser et ce, dans une optique capitalistique.

La naissance de ces start-up représente un véritable pied de nez à cette « crise » qui touche notre pays depuis 2011.

Mieux encore, certains profitent de la situation pour innover et créer des start-up spécialisées dans la gestion et l’optimisation de la crise.

Ces start-up valorisent le « Système D » et permettent à sa clientèle de faire des économies concernant des dépenses indispensables telles que la location de logement (location entre particuliers…) ou le déplacement (co-voiturage, location de voiture entre particuliers…).

Enfin, le domaine du droit est également concerné l’innovation entrepreneuriale grâce à de nombreuses start-up qui viennent développer des technologies juridiques.

Elles s’organisent le plus souvent sous forme de Société par actions simplifiées ou sous forme de S.A.R.L

La plupart sont orientées dans l’accès simplifié à la documentation juridique mais d’autres se sont centrées sur les actions collectives de consommateurs. Certaines se sont mêmes lancées dans l’accompagnement des avocats afin de les aider dans leurs rapports avec la clientèle dans le cadre de leur activité de conseil.

En tout état de cause, quel que soit leur domaine ou l’origine de l’investissement, ces start-up ont besoin, comme toute société, de l’accompagnement d’un avocat intervenant en amont, dans le cadre de son activité de conseil, afin de leur permettre de prendre des décisions conformes au droit dans le cadre d’une sécurité juridique optimale et de se concentrer sur leur développement économique et social.

Par Dahlia ARFI-ELKAÏM – Avocat au Barreau de PARIS

A Propos de l'auteur

Patrice

Passionné d'informatique depuis l'enfance, je suis aussi programmeur C/C++ Objective C pour PC, Mac, iOS. Bloggeur pour DigitallyOurs à mes heures perdues.